Le miracle a toujours été l’apanage des prophètes. Le Seigneur a toujours ainsi privilégié ses envoyés afin qu’ils puissent disposer de toute les moyens nécessaires pour la réussite de leur mission, ceci en fonction de leurs différentes époques. Il en fut ainsi pour Salomon, pour qui, le Seigneur avait dompté le vent et les esprits pour les mettre à son service ; Moïse et Jésus Christ en furent également pourvu car si l’un eut le privilège de fendre la mer pour sauver son peuple, le dernier a eu le pouvoir de guérir et voire même ressusciter des morts.
Ceci étant, s’il s’avère que le plus grand miracle du Prophète Mohamed (psl) est le Saint Coran (qu’il nous a d’ailleurs transmis tout en étant illettré, ce qui prouve sa provenance Divine), il n’en reste pas moins que durant son séjour terrestre, bon nombre de miracles se sont produit en sa gloire, rien que pour signifier aux créatures sa suprématie ici et dans l’au-delà.
D’ailleurs la plupart de ces miracles du Prophète Mohamed (psl) nous sont révélés par Cheikh Ahmadou Bamba dans ses lyrismes à l’image de celui intitulé Muwaahibu Naafiah où il dit :
« Lahoo manaaxib lahoo hadiaa –ib
Lahoo xaraa ib bilaa n tihaa ii
À lui les titres d’honneur, des faits merveilleux et extraordinaires que l’on peut citer.
Zab yun yukallim dabbun yu sallim
Tayrun yuhazzim kazii dahaa ii
Une gazelle lui parle, un lézard lui adresse le salut, un oiseau lui fait des redevances tel un homme doué de raison.
sar hun tasiirou hay Chun yafooru
Biirun tafooru bilaa richaa i
Les grands arbres se sont inclinés devant lui, pour le saluer, une pluie forte est tombée grâce à son appel. Un puits tari a jailli des flots sur sa demande. Il a accompli des mystères, réclamé un salaire.
Jiz unn yahinnuu lahoo ya innuu
Ziibun yahinnuu birah yi chaa i
Un tronc d’arbre a gémi son départ d’un ton lamentable. Un loup s’est présenté à lui pour laisser paître son troupeau de moutons à sa place. »
Dans Djazbul Qulob, Serigne Touba écrit dans le même raisonnement :
« Kana yuzilluhul haMaam yara wara awa a man
Wa aynuhu kanat tanan wa Khalbuhu lam yanami
Un parasol de nuages l’ombrageait, il avait la faculté de voir par-devant et par derrière : son oeil dormait certes mais son cœur ne s’endormait jamais.
Minha ta jannubuz zubab han jismihi maha chiyab
Kazaka tashilou chihab Bilahi mouhlil mahnami
Il est parmi ses miracles la supplication des oiseaux par sa grâce, le chameau qui s’est plaint à lui et le jaillissement d’une eau pure, abondante de sa main, lui qui possède l’honorabilité. »
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