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Magal 2013 : Quand Borom Ndame mettait en évidence l’endurance et la patience du Cheikh !

« Il est fort symbolique que le Magal célèbre le début des épreuves et tests soumis à la Foi de l’esclave exalte de Dieu. En d’autres termes Le Magal ne célèbre pas le retour victorieux de Cheikhoul Khadim mais le jour de départ d’une odyssée d’où personne n’est revenu vivante. Pour notre Guide le prélude des épreuves est plus que significatif. Par cela il attire notre attention sur le phénomène des épreuves qui restent une constance dans la religion et par-delà l’attitude à adopter face à cet état des faits. En effet un trait dans l’Islam est la somme d’épreuves douloureuses qui s’acharnent sur les musulmans parfois pour vivifier leur foi, tester leur patience et leur confiance en Dieu. Allah en dispose lorsqu’ ‘Il dit aux vers 155 et 156 de la sourate Al bakhara : « Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants. Eux qui disent, quand un malheur les atteint : « Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons« . » De même dans la sourate Al ankabout Il dispose : « Est-ce que les gens pensent qu’on les laissera dire : « Nous croyons! » sans les éprouver? Certes, Nous avons éprouvé ceux qui ont vécu avant eux; [Ainsi] Allah connaît ceux qui disent la vérité et ceux qui ne disent pas la vérité. » Toujours dans la sourate Al Fourqan le Seigneur dit : « Et Nous n’avons envoyé avant toi que des messagers qui mangeaient de la nourriture et circulaient dans les marchés. Et Nous avons fait de certains d’entre vous une épreuve pour les autres – endurerez-vous avec patience ? – Et ton Seigneur demeure Clairvoyant ».

Et de la patience ; notre Maitre en avait !

Imaginez comment on le confronta à toutes sortes de supplices.  Il allait passer sept ans de sa vie dans cette forêt hostile sans broncher, a fortiori demander son rapatriement. Les gardes oisifs et toujours ivres prenaient un malin plaisir à essayer de lui faire mal. En ces lieux lugubres, divers évènements quotidiens de bravoure et de ténacité étaient vécus ; mais gardés secrets. Des places témoigneront toujours si besoin en était que le saint noir est assurément le chantre de la résistance passive. Ce sont entre autres : Mayombé, Wir Wir, Lambarné, Libreville, Bafouli, Caplasia, Galwa. Ce sont encore les tentatives directes d’assassinat qui se multipliaient. En effet plus d’une fois ils ont essayé de mettre fin à sa vie.  On se rappelle que ce fut d’abord à Jéwol. Ce fut ensuite le cachot étroit rempli d’objets tranchants à Dakar ou on le précipita. C’est aussi la confrontation d’avec le taureau furieux dans une rue fermée de Dakar …

Au-delà, ces épreuves ne réussirent jamais à ébranler son aspiration de paix. La paix constituait à tout moment son leitmotiv et la recherche de celle-ci déterminait toutes ses actions. 

Le fait qu’il quitta tôt ses terres de Touba et Darou Salam pour Mbacké Barri doit nous faire réfléchir sur sa volonté à ne pas exposer les populations à une quelconque violence. Il préféra aller à la rencontre de l’escadron de la mort sans escorte pour encore ne pas les exposer et une telle initiative doit faire réfléchir plus d’un se battant pour une cause dans le Sénégal et le monde ! »

Khadimrassoul.net

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