« Nous prions ALLAH, qu’Il soit loué, de nous illuminer ici-bas et dans l’autre monde. Il faut savoir que la meilleure parure dont l’homme puisse se parer, est la bonne conduite, ceci partout où il passe. C’est la chose par laquelle le serviteur parvient au Paradis et au voisinage d’ALLAH, le Très-Haut. Quiconque cherche à pénétrer dans l’enceinte scellée de Dieu sans cette conduite légale, est un sot infâme.
Les hommes de science rapportent qu’elle, constitue (ou peu s’en faut) le deux tiers (2/3) de la dévotion, tellement son avantage est évident. Elle se compose de deux (2) parties, selon Al Deymàni : une première partie devant être pratiquée manifestement vis à vis des hommes, une deuxième, discrètement à l’égard du Maître des créatures mais la première doit venir nécessairement après la deuxième.
Dans la première, on compte le caractère et le scrupule ; aie honte !
Ainsi le fait de privilégier la droite et de prononcer la « Basmala » chacun à sa place, d’observer les règles de la bonne conduite en mangeant, l’usage du cure-dent (surtout à l’occasion de la prière) sont recommandés. Il en est de même pour le fait de serrer la main à quelqu’un avec les deux (2) mains, lire le Coran, prononcer très bien la salutation et d’être généreux. A cela s’ajoute le fait d’aller visiter un malade, de répondre à son salut. Observe ces recommandations !
La prononciation de la formule « Hamdala » par celui qui éternue et celle de la réponse par celui qui l’a entendu, le fait de fermer la bouche avec la main quand on baille, de même la coupe (AI fitra), la demande de permission, ô mes frères, avant de pénétrer dans la chambre d’autrui sont également fortement recommandés. Il en va de même pour le fait d’accorder le pardon à un offenseur, de donner à celui qui te prive, de renouer amitié avec celui qui t’a abandonné, de même de se montrer bon envers tous. Réveilles-toi et suis ! Ces deux derniers principes deviennent des obligations pour des liens de parentés, notamment à l’égard d’un père, fut-il idolâtre.
Il faut noter l’éducation de tes enfants afin qu’ils deviennent sages et soient dans la bonne voie, de même, dis-je, la pitié pour les enfants et le respect pour les grands. Traite ton égal de la manière dont tu aimerais être traité toi-même, il y beaucoup d’autres conseils de ce genre. Un sermonneur dit, s’adressant à son fils chéri :
« Apprête-toi à adopter les meilleures manières, agissant sans hypocrisie. « L’adab » et l’adab », puis l’adab » c’est d’obéir et de respecter la mère, le père, l’oncle, la tante, le grand-frère, le chef spirituel, ce dernier est, certes, digne du bon traitement. Quiconque est plus grand (ou plus âgé) que toi, honore-le, quiconque est plus petit que toi, épargne-le et témoigne-lui de pitié ». »
Extrait Massalikoul Jinane
Khadimrassoul.net
