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La lecture du Coran et le respect de ses sentences, par Serigne Khadim Gaydel Lô

« Le Saint Coran est une Parole Divine qui nous est destinée. Dieu le Tout-Puissant s’adresse directement à ses créatures à travers ce livre si hautement sacré comme en atteste le second verset de la sourate 45 , « Al-Jathya » (l’agenouillé) : « La révélation du Livre émane d’Allah, le Puissant, le Sage ». C’est un livre unique qui ne trouvera jamais, dans le monde, une œuvre qui puisse lui ressembler. La grandeur du Saint Coran est indubitablement inégalable dans le temps et dans l’espace, ceci peu importe ce à quoi l’on pourrait le comparer. Donc il incombe à tout un chacun de lui donner la valeur et la considération qui lui ait dû.

Ceci étant, force est de constater que dans nos sociétés, la plupart du temps, quand nous entendons parler de récital du Coran, il s’agit le plus souvent d’une prière pour la mémoire d’un proche disparu. Pourtant, nous devons, de tout temps, nous adonner sa lecture, mais il faut également le faire lire ; ceci ne serait-ce que pour les bienfaits incommensurables que sa lecture procure. Car partout où la lecture du Saint Coran se pratique, le Créateur de l’univers y déverse sa grâce.

Il se trouve, cependant, que nous vivons à une époque où les gens prennent plaisir à perdre du temps sur des futilités et des bavardages inutiles sans aucune préséance. Ce type de comportement, découlant de la négligence de la religion, cause la perdition d’un grand nombre d’individu. C’est par ailleurs cette négligence qui a conduit certains à faire usage d’autres supports, que le Coran, dans le cadre et au nom de la religion pour commettre des actes répréhensible. Toutefois, le Seigneur Tout-Puissant avait prévenu les hommes, car dans la Sourate  « Al Isra », Dieu proclame au verset 88 : « Même si les hommes et les djinns s’unissaient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne sauraient produire rien de comparable, même s’ils se soutenaient les uns les autres ».

Il faut dès lors reprendre conscience de la grandeur et de la sainteté de ce livre sacré, et par la même, nous soumettre à ses sentences telles que le Maître des cieux et de la terre les a prescrites.

A ce propos, notre vénéré guide et maître Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul quant à lui, nous affirme que c’est du Coran qu’il s’est inspiré et c’est ce livre sacré qui l’a conduit à l’amour inconditionnel qu’il eut envers le Prophète Mohammed (psl). Le Cheikh certifie également que c’est le Coran qui l’a guidé dans sa quête et c’est en le suivant qu’il a pu accéder à la Proximité Divine. Ainsi le Cheikh ne fait que confirmer le verset 11 de la sourate 45 : « Ceci (Le Coran) est un guide. Et ceux qui récusent les versets de leur Seigneur auront le supplice d’un châtiment douloureux. ».  Serigne Touba n’a d’ailleurs jamais cessé, sa vie durant, de glorifier le Saint Coran et de magnifier sa grandeur tout en insistant sur son aspect incontournable mais également sur le lien incassable qui le lie à ce livre sacré ; dans son poème connu sous l’appellation de « Jawartou » notamment, il y revient sur sa relation avec le livre sacré de manière assez explicite.

Par conséquent soyons assidus, de tout temps, à la lecture du Saint Coran et à l’application de ses sentences, et tâchons d’orienter nos descendances vers le bien, vers la religion. »

khadimrassoul.net

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