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PASSPASS : La bienfaisance, le fruit de la crainte révérencielle de Dieu !

« (…) En effet, la bienfaisance est le fruit de la crainte révérencielle de Dieu, et toute bienfaisance qui ne découle pas de cette crainte n’est pas sincère. En fait, toute chose à laquelle des éléments étrangers sont mêlés est impure. La bienfaisance en l’occurrence n’est pure que quand elle est exempte des interdits et des inconvenances. La pureté de la bienfaisance dépend surtout de la perfection de la crainte révérencielle qui empêche la désobéissance. Étant pure, la bienfaisance ne peut être maintenue que grâce à l’abondance de la source qui l’inspire, abondance qui, à son tour, résulte d’une parfaite observance des ordres, préceptes et commandements, et d’une constante abstention des choses prohibées ou déconseillées. Ainsi, la bienfaisance devient pure, constante et parfaite, et rend son auteur digne de la parfaite Récompense de son Seigneur consistant en l’Amour privilégié et la sublime Complaisance réciproque entre l’âme et Dieu ; amour et complaisance qui permettent au serviteur de joindre « …les devanciers, les premiers parmi les Émigrés et les Auxiliaires du Prophète (PSL) et ceux qui les ont suivis dans le bien – Dieu est satisfait d’eux et ils sont satisfaits de Lui » (9/100).

Le bienfaisant n’atteint la perfection qu’après s’être réellement établi dans la Station de la crainte. À propos de la bienfaisance et de la crainte, Dieu Très-Haut dit : « […] Pourvu qu’ils craignent Dieu, qu’ils croient et qu’ils fassent le bien, puisqu’ils craignent Dieu et qu’ils croient, puisqu’ils craignent Dieu et qu’ils fassent le bien. Dieu aime ceux qui font le bien » (5/93). Celui qui craint Dieu ne saisit parfaitement les réalités de la crainte que quand il les pratique avec sincérité et constance

On dit par ailleurs que le Verset précédent recèle une allusion aux trois degrés de la crainte révérencielle, à savoir la crainte des simples croyants qui consiste à éviter les choses prohibées ; et la crainte des privilégiés qui consiste à abandonner les choses douteuses ; et la crainte des « rapprochés de Dieu » parmi Ses sincères serviteurs qui consiste à s’attacher par voie exotérique et ésotérique à Dieu.

La patience est l’état spirituel de tout bienfaisant qui atteint le sommet de la bienfaisance, car elle constitue alors l’immobilisation de l’âme dans la Station de la bienfaisance. »

Extrait Minanoul Bakhil Khadim

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