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L’abandon du Cheikh à Dieu face à la maladie et sa fermeté perpétuelle dans le culte religieux !

« Le Cheikh se trouvait une fois dans une localité appelée Saoutelma située en territoire mauritanien, où il fut atteint d’une maladie qui dura environ un mois, mais qui ne l’empêchait pas de diriger la prière à la mosquée. Comme la maladie ne cessait de s’aggraver, Mukhtar Penda Dieng (que Dieu ait une grande pitié de lui), son vertueux disciple qui aimait les hommes de Dieu et qui donnait toujours des conseils au Cheikh et à ses adeptes, réunit les hommes à l’extérieur de la tente du Cheikh et leur dit : « Le cheikh est gravement malade, et je crains le pire. En dépit de la gravité de sa maladie, il ne peut pas s’empêcher, quand il entend l’appel à la prière, d’assister à celle-ci. Or, vous voyez qu’il a presque perdu sa lucidité. Je veux donc que désormais le muezzin baisse sa voix et que Sidi Abdallah dirige la prière. Ainsi, la prière accomplie, on avertit le Cheikh de l’heure de l’arrivée de la prière et on l’informe en même temps que la foule a déjà prié afin de lui éviter le déplacement pour assister à la prière publique. » Les disciples furent tous de son avis… 

Par ailleurs, j’entendis le Cheikh dire : « Un de mes plus grands prodiges est une force qui me rend capable de célébrer la prière aussi bien dans l’état de santé que dans la maladie. Parfois il m’arrive à cause d’une maladie de ne pouvoir bouger ou me mettre debout. Pourtant quand j’entends l’appel à la prière, Dieu atténue mes souffrances jusqu’à ce que je célèbre la prière en public. Quand je la termine, mes souffrances recommencent et ce jusqu’à la guérison ».

La perfection de sa patience s’atteste dans son abandon et sa remise des affaires à Dieu, qui faisaient qu’il ne se soignait et n’utilisait un remède que dans le souci de se conformer à la Sunna, et ne permettait à personne de prier Dieu d’atténuer sa souffrance ou son épreuve, ce qui vous montre clairement que son invocation de Dieu, sa soumission à Lui et son humilité constituaient ce dévouement qui fait que le serviteur ne craint que Lui et n’aspire qu’à Lui et demeure satisfait de Ses Décrets et Sentences. 

À l’occasion de la maladie du Cheikh évoquée plus haut, ses disciples se réunirent autour d’un homme pieux d’entre eux et lui demandèrent de composer un poème dans lequel il prie Dieu de guérir le Cheikh (ils se réunissaient souvent dans un endroit afin de prier pour lui et de demander à Dieu Très-Haut, à l’aide de la prière pour le Prophète et d’autres œuvres surérogatoires, de guérir le Cheikh). Quand l’homme composa le poème, ils s’en félicitèrent, se le transmirent et en donnèrent un copie au Cheikh (DSSL). Je fus alors un enfant et le Cheikh ne refusait presque à aucun moment du jour ou de la nuit de me recevoir. Quand je lui remis le poème, il me dit : « Qui en est l’auteur ? – Un tel, répondis-je. – Il me le rendit alors et me dit : Dis-lui de se repentir à Dieu de ceci. Mon sort est dans la Main de Dieu Très-Haut ». Par Dieu, Il a dit vrai ! Son abandon à Dieu et sa remise de ses affaires à Lui constituent aussi bien aux yeux des amis qu’aux yeux des ennemis des choses extrêmement étonnantes. Son remède c’était le Coran et le service rendu par lui au Messager de Dieu (PPSSL). »

Extrait Minanoul Bakhil Khadim de Serigne Bassirou Mbacké

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