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Les vertus de la patience et de l’endurance

« C’est par sa constance que l’Apôtre de la race noire, en l’occurrence Cheikh Ahmadou Bamba a réussi à préserver la pureté de son idéal. Dès lors, dans un monde en mutation, cette constance doit faire école : un mouride se doit d’être constant dans l’action. Pour cela il nous faut cultiver la patience dans l’effort. Il arrivait que les mourides de l’époque se plaignent des difficultés qu’ils rencontraient, mais Cheikhoul khadim leur rappelait à chaque fois l’endurance et la patience dont ont fait preuve les compagnons élus du Prophète Mohammed (psl). En effet ces derniers ont subi toutes sortes d’épreuves avant leur triomphe à Badr : il y allait des lapidations, de l’exil en Abyssinie, des tortures, des invectives, entre autres.

De ce fait, avec la patience du Cheikh, sa victoire se dénote de nos jours par le dynamisme de la communauté mouride, et le Grand Magal en est une parfaite illustration.

De plus, la seule moralité qui a été citée 90 fois dans le Saint Coran est la patience, qui est une vertu qui se manifeste, entre autre par la constance et l’endurance. Par exemple, dans la sourate « Baqara » au verset 153, Allah (Exalté soit-Il) dit : « Ya ayyuha al lazina Amanu asta inu bis sabri wa as salaati inna Allaha ma’a sabirina  (Oh ! Les croyants ! Cherchez secours dans l’endurance et la Salat. Car Allah est avec ceux qui sont endurants) ».

Nous vivons certes des moments terribles, composés en grande partie d’épreuves et d’angoisses. Les problèmes sociaux s’aggravent de même que le gap économique. Devant une telle situation, il est facile de laisser nos moyens de vivre compromettre nos moyens de penser. Néanmoins ne perdons jamais de vue ce verset 155 de la sourate « baqara » qui proclame : « Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et faisons la bonne annonce aux endurants ».

L’islam souhaite voir ses adhérents persévérants et fermes. L’histoire de Jonas, le prophète qui s’est retrouvé dans le ventre du poisson et qui a été libéré suite la répétition de la formule « Laa ilaha ilaa anta soubhanaka ini kountou mina zàlimine » des jours durant, milite en cette faveur.

Ceci étant, le meilleur exemple que nous pouvons suivre dans le domaine de la patience et de l’endurance reste sans conteste celui de Cheikh Ahmadou Bamba qui, selon Serigne bassirou Mbacké, « savait supporter maintes douleurs, braver les plus graves périls avec calme sans se laisser aller dans la colère que pour plaire à Dieu. (…) C’était un plaisir pour lui que de travailler continuellement en se donnant à sa tache corps et âme. Il faisait preuve de générosité et de bonté dans le bonheur, de patience et de fermeté dans le malheur. IL affrontait les obstacles sans ne se soucier de personne ».

Extrait discours Serigne khadim lo Gaydel Magal Touba

Khadimrassoul.net

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