Sérigne Khadim Lô Gaydel pose le débat
Après avoir salué la sincérité de leur démarche et l’enthousiasme manifeste
qui a animé tous les participants de ce forum, Sérigne Khadim Lô Gaydel en
adorateur accompli de Dieu et disciple de Sérigne Touba a posé le débat relatif au
thème : ISLAM ET COMMUNICATION.
Et c’est pour affirmer avec force qu’il s’agit de hisser un enjeu spirituel
au dessus d’un enjeu existentiel. Bref cela consiste à choisir entre la vie d’ici et
C’est en cela qu’il a indiqué que penser le devenir du musulman, c’est déjà le
préparer et pour cela, le meilleur instrument pour y parvenir reste la communication
car elle permet de déconnecter les causes et les mécanismes du conflit opposant
l’Islam à ses ennemis.
Que soit infiniment remerciée la cellule de communication de Sérigne Khadim Lô
Gaydel qui a initié cet espace de propositions et d’échanges validé par la présence de
nombreux chefs religieux issus de différentes confréries ainsi que d’un public nombreux
composé en partie des disciples du marabout .
Des disciples qu’il convient aujourd’hui de formater à discerner la bonne
communication de l’ivraie.
A ce niveau a dit Sérigne Khadim Lô Gaydel, la mise sur pied d’une capacité
religieuse capable de jouer les rôles dynamiques pour la sauvegarde des valeurs islamiques
aujourd’hui bafouées, insultées, parfois violentées, s’impose.
Ainsi s’est il félicité du théme pertinent de cette rencontre qui a libéré un fructueux
débat et ouvert un large boulevard de réflexion sur « Islam et communication ».
A noter qu’un intervenant a soutenu que le marabout en lui même représente un
exemple personnifié de communication par l’exemple, car nombreux sont ses disciples qui
veulent lui ressembler.
Des orateurs se sont succedés au micro et chacun a exprimé son désir de paix entre
les religions et son aversion de la violence.
Chez tous, le constat était le même, on veut la paix, mais comment l’obtenir et la
promouvoir, c’est là la question ?
Interpellé au premier chef Sérigne Khadim Lô, ému jusqu’aux larmes par les
touchantes déclarations de Mao Diop un de ses disciples qui a magnifié son philanthropisme
et son rôle de régulation social, le marabout a prié pour tout le monde avant de poser le
Aussi a-t-il soutenu, que partout où l’islam incompris ou stigmatisé est perçu comme
source de conflit, lui est prêt à déconflictualiser comme l’avait fait Sérigne Touba face aux
« Mes solutions aux sorties de crise dit-il, dépassent les frontières nationales. Elles
interpellent directement le président OBAMA. « Je persiste que je lui indiquerai depuis
BAHDAD ma cité la voie qui mène à la paix ; que se soit en Afghanistan, en Palestine, au
Liban, au Nigéria ou ailleurs ». « Nous avons les moyens d’obtenir la paix par la persuasion
mystique, la sagesse et le pardon ».
Mieux dira t-il, pour jouer ce rôle, je compte marcher sur les pas de Sérigne Touba,
qui pour avoir assuré une double citoyenneté céleste et terrestre a vaincu l’agresseur sans
En validant cette nouvelle communication religieuse où tous ses disciples sont
désormais formatés pour un idéal conforme aux intérêts de l’Islam, le marabout des jeunes
s’est toutefois permis une petite dénonciation de l’inintelligente passiveté de l’organisation de
la conférence islamique (OCI) incapable dit-il de fédérer les énergies musulmanes et ainsi
mettre un terme aux agressions régulièrement subies.
Dans la même veine, Sérigne Khadim a fermement condamné les menées violentes
de Boko Haram qui s’attaque à des femmes et des enfants, des êtres sacralisés par Dieu.
Concernant les relations antagoniques prévalant entre les religieux, il insiste et déclare
que pour avoir la paix, il faut la cultiver, il faut la promouvoir, d’où l’impérieux besoin de
communiquer à tout moment.
La solution n’est pas loin pour que le monde antagonisé par de puérils enjeux
terrestres, recouvre la paix.
Sérigne Touba en détient le secret, tout comme quelques uns de ses privilégiés.
Ousmane DIOUF
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