Depuis la création des ancêtres de l’humanité (Adam et Eve) la dualité entre homme et femme a toujours eut à participer dans l’évolution du monde. Ceci dit, l’histoire du monde nous donnera certainement raison sur l’expertise soutenant le fait que la femme a eu à subir énormément de désagréments de la part des hommes. Celles-ci ont subi des siècles durant une oppression sans limite mais également sans fondement adéquat, mais les différentes religions nous provenant de la Divinité et les textes sacrés révélés aux envoyées ont toujours été en mesure de concéder à la femme sa véritable place dans les nations. Ainsi, si l’élévation au rang de saint a très fréquemment été l’apanage des hommes, il s’est trouvé que des femmes très pieuses eurent à y accéder au détriment d’une multitude de sacrifice. Parmi ces élues, quatre ont été désigné par le Prophète Mohamad (psl) pour être reconnu comme ayant accéder au rang de femme accomplie. Chronologiquement, sur le plan historique nous avons Assya la femme du Pharaon qui s’était autoproclamé le Maître Suprême. Celle-ci a été choisie par le Seigneur pour être la femme du pire roi qu’il soit. Ce qui a, cependant, fait sa particularité réside dans sa capacité à garder sa foi, sa piété et son comportement exemplaire intact, malgré le voisinage continu d’un roi si impie. Cette attitude héroïque lui aura valu d’être citée comme exemple pour toutes les femmes musulmanes, par l’Élu le plus pur. L’Omniscient également lui a reconnu sa grandeur en la citant en parabole comme exemple pour ceux qui croient en reprenant ses paroles : « Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison dans le Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son œuvre; et sauve-moi des gens injustes » Sourate 66, verset 11.
La sainte Mariama mère d’Insa (Jésus) a également été reconnu comme une femme accomplie, par le Maître d’Abu Bakr et a même fait l’objet d’une sourate du Saint Coran qui porte d’ailleurs son nom (Sourate 19). Ainsi c’est dans la solitude qu’elle s’était réfugiée pour adorer son Seigneur qu’elle a pu accéder au voisinage du Maître des cieux et de la terre au point de se nourrir de fruits provenant du paradis par l’intermédiaire de l’Ange Gabriel. C’est également dans cette solitude que le Tout Puissant a décidé de la naissance du Prophète à la Bible et pourtant, Marie était vierge.
Khadija la première épouse du Prophète (psl) et Fatima leur fille si éblouissante ont également accéder au rang de femme accomplie. D’une part, l’épouse de l’Elu le plus pur fut celle qui a été la première à embrasser la religion et à la financer ; elle a beaucoup marqué de par sa clairvoyance sur le statut de Mohamad qui a toujours était meilleur que quiconque. D’autre part Fatima l’éblouissante était le portrait craché du Prophète (psl) qui disait qu’elle était une partie de Lui-même. Sa particularité résidait dans son voisinage si protecteur avec l’Envoyée, même en temps de guerre.
Avec l’avènement de Khadim Rassoul, la cinquième femme de l’histoire de l’humanité à être reconnu unanimement comme une femme accomplie a été bien entendu Mame Diarra Bousso. La native de Mboussobé Djolof est celle qui a su faire preuve d’une piété et d’une sainteté basée sur une foi si inébranlable qu’elle a accéder à ce statut tellement honorable de Voisine de Dieu (Diaryatoulah) nonobstant un séjour terrestre de 33 ans. La mère de Cheikh Ahmadou Bamba doit en grande partie son accomplissement au fait qu’elle conglomère l’ensemble des vertus des saintes cités ci-avant. N’est-ce pas celle qui a extrapolé les aspects si exemplaires de ses paires à savoir piété, foi inébranlable, engagement et dévotion entre autre, avec une vie si courte, mais si éternelle du fait qu’elle constitue une source intarissable de bienfaits et d’enseignement.
Son engagement et sa détermination à se conformer quoiqu’il advienne aux instructions de la charia sont connus de tous et chantés par les grands poètes mourides comme Serigne Moussa Kâ, Serigne Mbaye Diakhaté, entre autres.
Considérant le travail qu’elle a accompli de la plus belle des manières, Mame Diarra Bousso est sans conteste la lanterne qui a permis la contemplation de la beauté des valeurs culturelles et religieuses de la femme musulmane.
Aussi bien dans la religion que dans notre culture, il nous est enseigné que l’agrément de l’œuvre d’une femme ou encore sa bravoure n’est reconnue qu’à la grâce de sa progéniture. Que dire alors de cette descendante de la lignée Chérifienne, fille de Sokhna Asta Walo et de Mouhamadou Bousso, dont la réussite ne saurait être nullement résiliable si l’on se rend compte, qu’elle est la seule femme au monde à être célébrer ainsi et qu’elle n’est autre que la mère du fondateur du mouridisme, le grandissime Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul.
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