« Dans l’éducation que notre vénéré Cheikhoul
Khadim inculquait à ses disciples, le zikr par la répétition constante de la
formule « Laa Ilaha ilallah » a toujours constitué un pilier dans
l’ascension spirituelle de ces derniers. C’est d’ailleurs, sur cette voie qu’il
avait initié son disciple émérite Cheikh Ibrahima Fall en lui attestant : « qu’il
n’y a point d’acte plus éminent que la prononciation perpétuelle de la formule
« Laa Ilaha ilallah » où que l’on puisse être. »
Cheikh Ibra fall, ayant suivi cet ordre de Serigne Touba, qu’il considérait
comme son Seigneur, à la lettre, témoignera plus tard que c’est par la
pratique du Zikr qu’il est arrivé à être le voisin des astres, à l’image du
soleil qui lui fournissait du feu à sa demande.
En effet le zikr nous permet de nous détacher des illusions terrestres au point
de devenir un privilégié détourné d’un monde qui ne cesse de nous tendre ses
trésors ; mais il faut obligatoirement être assisté d’un maître spirituel, car
dans le cas contraire, on risque fort de ne pas avoir
les résultats recherchés.
Le Prophète Mohamed (SAW) nous dit que quiconque prononce de manière continue
avec conviction la formule « Laa Ilaha ilallah » entrera au
paradis sans rendre des comptes.
Toujours dans cette logique, Cheikh Ahmadou Bamba écrit que : « Vénérer le
Seigneur Tout Puissant en prononçant continuellement la formule » Laa
Ilaha ilallah » où que l’on puisse être, garantie à celui qui le fait
l’accès absolue aux bienfaits dans ce bas monde et dans l’au-delà. »
Cependant Serigne Touba recommandait à tous les disciples qu’il initiait sur la
voie du zikr de s’abstenir de manger toute nourriture acquise de manière
illicite, de tenir sa langue, de s’empêcher de déambuler n’importe où, et
d’éviter absolument de regarder les choses prohibées. Ainsi, de l’accomplissement
de ces conditions en plus de la constance dans le zikr découlera indéniablement
une élévation spirituelle qui permettra même de côtoyer les anges tout en étant
sur terre. »
Extrait discours Serigne Khadim Gayel Lô, Magal Badar 2011
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