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PASSPASS : La parfaite posture de l’aspirant illustrée par le Cheikh dans son chef-œuvre As-Sindidi !

« Ne voyez-vous pas le Cheikh dire au début de sa vocation mystique, dans son poème As-Sindîdi commencé par : « Ô Dieu (je T’adjure) au nom de l’Élu, etc. » qui marqua le début de sa vie mystique et où il énumère les noms de ceux à l’aide de qui il cherchait accès auprès de Dieu, comme Ses Noms, le nom de Son Prophète (PSL) le Sceau des Prophètes et l’Imâm des Messagers, le nom des Prophètes et des fondateurs des « madhâhib » islamiques (écoles juridiques islamiques fondées par les imâms : Abu Hanifa (mort en 767), Mâlik Ibn Anas (mort en 795), Muhammad Ibn Idris al-Shàfi’i (mort en 795) et Ahmad Ibn Hanbal (mort en 855).), les noms des Anges privilégiés puis ceux des Saints et des pieuses gens – comment il parle de tout cela, soit de manière brève, soit de manière détaillée ? Ne voyez-vous pas que dans ce poème il fait suivre à cette énumération une demande de pardon, puis il sollicite que ne s’interrompe pas sa marche vers Dieu, interruption qui l’aurait empêché de parvenir à son objectif ? Tout cela est dit parfois en des termes généreux, parfois de façon exhaustive. Ce poème ne constituait-il pas une allusion à ce qu’il allait recevoir, en fait, de Faveurs entraînant sa perfection et sa protection ?

13 « Fais parvenir à lui (le Prophète) ma prière et mon salut ainsi qu’aux siens, à ses Compagnons et à ses épouses, Ô Dieu !

14 Entoure-nous de afiya Ô Seigneur ! Et inspire-nous la droiture ici-bas et dans l’Au-delà, Ô Dieu » !

Regardez comment il concentre ses préoccupations et rectifie son intention d’adorer Dieu par la prière et le salut adressés au Prophète (PSL) comme il est recommandé de le faire. En effet, il s’est servi de tous les moyens par lesquels l’on cherche accès auprès de Dieu, comme Ses Livres, Ses Messagers et Ses Anges ; il n’en a laissé absolument aucun à cause de sa connaissance de la manière dont il faut traiter avec Dieu et par souci de se conformer aux exigences de la Sagesse du Créateur, mais également pour mettre tout dans la Voie Agréée par Dieu Très-Haut et pour s’orner de la perfection provenant de son Seigneur.

Regardez comment il montre sa pauvreté et son impuissance et tend vers le Transcendant la main d’un serviteur qui a besoin de son aide pour bien accomplir son devoir de serviteur : l’obéissance. Il l’implore avec insistance par le Nom de la Majesté et cherche accès auprès de Lui à l’aide des pieuses gens après avoir prié sur le Messager de Dieu (PSL), pour reconnaître que les œuvres, quand bien même le serviteur s’efforcerait de les purifier de toute mauvaise intention, ne mériteraient Son Agrément que grâce à Sa Générosité, à cause de l’inexistence du serviteur en tant que tel et surtout de l’inexistence de ses œuvres : selon lui la vraie existence est celle de Dieu Dont découle l’existence du serviteur. A cet effet tout mérite revient donc à Dieu parce que c’est Lui qui a créé Son serviteur et le dirige dans la bonne Voie. Le serviteur pour grandes que soient ses œuvres, ne mérite pas une Récompense (car sans l’aide de Dieu ses œuvres ne seraient pas accomplies), mais par Sa Générosité, Dieu l’en récompense. Il implore donc son Seigneur d’agréer ses œuvres.

Regardez comment il s’est effacé et a cessé de voir un autre que Dieu Très-Haut. C’était à n’en pas douter un voyage rapide et étonnant vers Dieu. Puis il demande à Dieu avec humilité de l’aider à trouver les moyens du bonheur et de le protéger des causes du malheur. Il dit à ce propos :

« 15 Ouvre-nous les portes du bien que Tu ouvres pour les pieuses gens, Ô Dieu !

16 Engage-nous dans la voie droite et évite-nous les faux pas ; chasse loin de nous les Djinns et Satan, Ô Dieu !

17 Achève ce que nous protégeons et visons ; accorde-nous tout ce que nous choisissons, Ô Dieu !

18 Adoucis-nous tout être difficile et rétif ; facilite-nous toutes les difficultés, Ô Dieu ! »

Vous voyez comme il lui a été inspiré ces phrases riches et concises où, en des termes généreux, il expose tous ses besoins et procède ensuite aux détails conformément aux règles de l’invocation (du’a) énoncées par les ulémas, comme Zarrûk le dit. Il a tout d’abord demandé al afiya qui est effectivement le besoin primordial. Il est, en effet, rapporté dans un hadith que le Prophète (PSL) a appris une prière à Abbâs, son oncle paternel en lui disant : « Dis : Mon Seigneur, je Te demande pardon et afiya ». Un autre hadith dit : « Mon Seigneur, je Te demande afiya dans ma foi, dans ma vie profane, pour mes biens et pour les miens ». »

Extrait Minanoul Bakhil Khadim

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