…Serigne Bassirou Mbacké ibn Khadim Rassoul raconte, qu’un jour, Serigne Touba faisait le récit de son exil en Afrique central. Ce qu’il disait était si émouvant qu’un membre de l’assemblée lança un grand cri à cause du chagrin qu’il éprouvait. Lorsque le Cheikh lui demanda la raison d’une telle réaction, le disciple lui répondit : « Les souffrances que vous avez du supporter » .
Cheikhoul Khadim lui répondit que même l’imagination ne pouvait décrire ses tourments.
Ceci dit, lorsqu’il surmonta toutes ces entraves, endossa toutes ces épreuves et esquiva tous ces pièges fallacieux, il devint le plus rayonnant des astres et le monde entier courut vers lui.
C’est ce que confirme le poète Cheikh Ibrahima Diop en ces termes: « Les gens venaient des différents horizons par milliers devant sa porte, comparables aux nombreux pèlerins qui viennent à la Mecque pour faire le hajj (le cinquième pilier de l’islam). »
Aujourd’hui cette ruée vers Serigne Touba s’accroît de jour en jour. Regardons, notamment ces millions de pèlerins qui se bousculent à l’occasion du grand magal de Touba dans les artères de la ville sainte et ces milliers de voitures sur les routes saturées; chaque individu faisant le déplacement avec la ferme conviction que sa vie n’a de sens que s’il parvient à célébrer le magal comme le veut la tradition…
