Netali Borom Ndame

Foulkou Mashoune, ou l’expression de la miséricorde suprême par Serigne Khadim Gaydel Lô

« Le « Foulkou Mashoune » fait partie des plus grandes œuvres littéraires que le monde musulman ait connus. C’est un recueil de poèmes d’une richesse et d’une diversité inouïe en termes de lyrisme prophétique. Sa force spirituelle et sa contenance en bienfaits font du recueil un abreuvoir divin qui dépasse tous ce que l’humanité pourrait imaginer.

Son auteur, Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, faisait de temps à autre des révélations à son propos quand l’occasion se présentait. De ce fait, Serigne Touba affirmait qu’à chaque fois que le récital du « Foulkou Mashoune » a été effectué, les portes de l’enfer seront à jamais fermées pour ceux qui ont effectué la déclamation des vers et pour ceux qui ont écouté la lecture religieusement jusqu’à son terme. Le paradis sera leur demeure, et il ne saurait en être autrement. En plus ils seront élevés au rang des plus grands saints et auront la même considération que les valeureux qui ont consacré leur vie à l’adoration et au « jihad ».

La miséricorde universelle contenue dans le « Foulkou Mashoune » est matérialisé, par ailleurs, à travers son nom qui renvoie littéralement à l’Arche de Noé, dont Serigne Touba certifie que Dieu lui a remis l’ensemble des secrets.

Pour rappel le prophète Noé a prêché durant au moins de 950 ans la voix du Seigneur au sien de son peuple avec une patience légendaire. Cela n’avait pourtant pas empêché les mécréants de lui opposer une résistance si farouche que la Sanction Divine s’est abattu sur eux : il s’agit notamment du déluge. Cependant le Tout puissant, par sa Miséricorde, a trouvé le moyen d’épargner le peu de croyants qui ont répondu favorablement à l’appel de Noé. En effet, le Seigneur ordonna à son Prophète de construire une arche qui survirera, plus tard, d’abri à ceux qui ont répondu favorablement à l’appel du Seigneur. C’est cette arche qui porte le nom de « Foulkou Mashoune ».

Le fondateur du mouridisme disait aussi du recueil, que Dieu lui a gratifié, par la grâce du Prophète Mohamed (PSL), de communautés qui se consacreront à la lecture et à la vivification perpétuelle du « Foulkou Mashoune ». Par conséquent, que les disciples qui s’y engagent soient certains du succès de leur entreprise, car son couronnement a été scellé bien avant leur naissance.

Khadimou Rassoul nous apprends également que c’est au moment où il produisait le « Foulkou Mashoune » que le Prophète Mohamed (PSL) lui est venu pour lui remettre l’ensemble des secrets contenus dans le Saint Coran. Il ajoute que, lorsque l’œuvre fut achevée, les jours et les mois sont venus lui faire allégeance, et Dieu le Tout-Puissant, à cette occasion, lui a fait don de la dote de l’ensemble des « hourou haïni » du paradis. C’est encore à travers le « Foulkou Mashoune » que le Seigneur lui a offert la totalité des bienfaits contenu dans tous les mois de l’année sans exception, de zul-hijja à muharram.

De plus, il est arrivé un jour où le Cheikh demanda à ce qu’on lui garde le recueil dans une maison. Il se trouve que dans cette maison résidait une personne d’une immoralité notoire. Trois ans après la mort de celle-ci on trouva, par inadvertance, son cadavre bien conservé ; quand les disciples sont allés en informer Serigne Touba, il leur a répondu que : « jamais ne verra l’enfer celui qui meurt dans un lieu où le recueil se trouve ».

Ces faits et témoignages de la part de Cheikhoul Khadim nous démontrent inéluctablement que les bienfaits du « Foulkou mashoune » dépassent de loin les limites de l’imaginable. »

Discours Serigne Khadim Gaydel Lô, Clôture récital Foulkou Mashoune 2014

Khadimrassoul.net

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