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YOONE WI: Serigne Khadim Gaydel Lô Borom Ndame, la lumière du 18 Juin!

Né un Mardi 18 Juin ayant coïncidé au sixième jour du mois lunaire de Muharram, au quartier Keur Serigne Abdoulaye Yakhine Diop de Thiès, communément appelé Mouride Guë, Serigne Khadim Gaydel Lô est le fils de Serigne Moustapha Lô ibn Serigne Modou Lô Isseu et de Sokhna Mame Fama Ndiaye.

Son grand père Serigne Modou Lô Isseu est le fils de Dame Khoudia Diabou et de Sokhna Isseu Dièye qui est par ailleurs la mère de Serigne Massamba Mbacké ibn Mame Mor Anta Saly. Ce descendant de la lignée émérite de Ndame faisait partie des grands disciples de Cheikh Ahmadou Bamba et a vécu des moments inoubliables avec son Cheikh notamment durant l’exil de celui-ci en Mauritanie. Dans ce vécu l’événement le plus marquant reste sans conteste l’épisode de la malle du Cheikh transporté par Serigne Modou Lô Isseu sur demande de Serigne Touba, dans des conditions extrêmement difficiles à savoir, le porter sur sa tête de Diourbel à la Mauritanie sans qu’elle ne touche le sol dans un voyage à pieds. Ayant réussi cette prouesse malgré sa faible corpulence, Serigne Modou Lô Isseu a trouvé un Cheikh, qui l’attendait avec impatience et qui, ému jusqu’aux larmes, lui fit savoir les privilèges incommensurables que lui procurait cet acte de dévotion dont nous pouvons citer entre autres le fait que parmi ses descendants, il y fera apparaitre un petit fils qui porterait son nom (Khadim) et que celui-ci serait son héritier légitime à Lui Serigne Touba ; ceci en plus du fait que quiconque pose son pied là où ce membre de sa descendance laisse son empreinte piédestal, entrera irrémédiablement au paradis.

Ce petit fils dont nous parlons ici s’agit effectivement de Serigne Khadim Gaydel Lô qui est en outre le dernier des élus, parmi ceux dont Cheikh Ahmadou Bamba prédisait la venue sur terre, à être encore de ce monde. Quant à l’appellation Borom Ndame, elle a été émis pour la première fois par sa grand-mère paternelle Sokhna Sarakh Lô lorsqu’on lui a annoncé la venue au monde du nouveau-né. Ainsi la Mouhsinâte avérée, Sokhna Sarakh Lô s’est exprimée en ces termes : « Alors BOROM NDAME nous est venu ! »

Son père, Serigne Moustapha Lô était tellement proche de Serigne Modou Lô Isseu qu’il passait des nuits avec lui dans une même pièce. Il était à son service nuit et jour sans répit et lui était dévoué comme nul autre fils ou disciple. C’est d’ailleurs en sa présence que Serigne Modou Lô Isseu rendit l’âme, avant de lui prédire la venue au monde de Serigne Khadim Lô comme le lui avait dit Cheikhoul Khadim auparavant.

Quant à la grand-mère maternelle de Serigne Khadim Gaydel Lô, Mame Djiodja Lô, elle était une sainte qui avait auprès de la Divinité un rang d’Homme de Dieu (Goor Yallah), et ceci lui a été certifié par Cheikh Ahmadou Bamba en personne. Elle était également très proche de Serigne Fallou Mbacké, qui lui rendait souvent visite à sa demeure au quartier Keur Serigne Abdoulaye Yakhine à Thiès. Ainsi il n’est guère surprenant que son héritière Sokhna Mame Fama Ndiaye lui ressemble dans tous les compartiments de sa personnalité. Le réceptacle de la lumière du 18 Juin, est sans conteste d’une bonté infiniment grande qui défierait certes celle de toutes les saintes qui ont pu faire un séjour terrestre.

Pour en revenir à la personne de Serigne Khadim Gaydel Lô Borom Ndame, il faudra retenir que son éducation et son apprentissage du coran et des sciences religieuses ont été assuré par les fils de Cheikh Ahmadou Bamba eux-mêmes dont nous pouvons citer Cheikh Abdoul Ahad, Cheikh Abdoul Khadre, Serigne Saliou et Cheikh Mouhamadou Mourtada Mbacké.

Concernant sa relation avec Cheikh Abdoul Ahad nous pouvons recueillir, à titre illustratif, les propos de Borom Ndame à ce sujet : « Pour ce qui est de mes liens avec Cheikh Abdoul Ahad, nous avions une relation tellement proche au point qu’il passait parfois des nuits entières avec moi dans une même chambre, chose qui semblait d’ailleurs assez symbolique aux yeux de son frère Serigne Souhaïbou Mbacké. Khadim Bamba était le patronyme par lequel il m’appelait et il suivait à la lettre mes études. En plus, Cheikh Abdoul Ahad s’occupait personnellement de tout ce tout ce qui touchait à mon bien être et à mon éducation spirituelle. Il fut le premier à m’offrir le « wird makhouze » (symbole de la mouridiya), en soulignant à Serigne Moustapha Lô mon père, que mon bas âge ne pouvait en aucun cas être préjudiciable à son usage, car le bien n’est jamais trop tôt pour une bonne personne. 

Un Jour Cheikh Abdoul Ahad m’a dit : « toute l’attention que je te porte et toutes les largesses dont tu bénéficies de ma part sont dus aux simple fait que Khadim Rassoul te préfère de loin parmi l’ensemble de ses homonymes, et je suis sûr qu’il en ferait autant pour toi s’Il était parmi nous ». »

Par la suite c’est Cheikh Abdoul Khadre qui confia Serigne Khadim Gaydel Lô à Serigne Saliou et il fut ainsi en sa compagnie et sous sa tutelle spirituelle durant les dix-sept (17) ans que ce dernier aura été khalife de Serigne Touba. Ceci étant la relation entre Borom Ndame et le fondateur de khelcom avait débuté sept (7) ans auparavant et durant ces vingt-quatre (24) années de compagnonnage Serigne Khadim Lô a affirmé avoir vécu avec Serigne Saliou tout ce qu’un père peut vivre avec son fils et tout ce qu’un guide peut partager avec son disciple. Pour rappel Serigne Khadim Gaydel Lô en est allé jusqu’à offrir à Serigne Saliou Mbacké du diamant brute, chose jusque-là inédit dans le mouridisme.

Il est à retenir également de Serigne Khadim Gaydel Lô Borom Ndame qu’aussi grande puissent être les privilèges dont il jouissait de la part de ces saints, son statut de disciple primait sur tout et c’est ce qui lui a valu l’étroite relation qu’il a toujours eut avec les khalifes de Serigne Touba et les grandes figures du mouridisme et de l’islam. Ainsi d’El hadji Bara Fallilou qui lui a offert ses chaussures pour sceller leur pacte de compagnonnage à Serigne Mountakha Mbacké, en passant par Cheikh Sidy Moukhtar qui lui vouait un amour inconditionnel et à qui il a offert un service sans faille, Serigne Khadim Gaydel fait, auprès de ces éminents êtres, office de disciple soumis, de compagnon aussi loyal qu’utile mais également de fils qui rendrait fier n’importe quel père spirituel et physique. 

C’est dans cette continuité que le fondateur de la cité de Touba Bakhdad (site abritant un daara destiné à l’apprentissage du Coran et à l’éducation spirituelle) à Thiès, s’est inscrit ; et il en est ainsi depuis la recommandation que lui avait fait Cheikh Abdoul Ahad, consistant à remettre du sucre au khalife des mourides durant chaque Ramadan jusqu’aux récent ndiguël de Serigne Mountakha Mbacké concernant les chantiers actuels du mouridisme.

Puisse le Seigneur accordé à Serigne Khadim Gaydel Lô longue vie et santé de fer.

Khadimrassoul.net

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