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PASSPASS : 18 Safar, le jour le plus important de l’histoire du Sénégal !

Voici un jour qui se doit d’être bien unique pour tout humain à fortiori le disciple mouride. Il est le jour de reconnaissance, de notification pérenne de départ d’exil d’un saint de Dieu hors pair. Il est aussi la magnification de la miséricorde divine car ce Saint partit en mission rien que pour notre salut. Au demeurant il symbolise aussi la signature d’un contrat d’adoration avec obligation de résultats par un esclave exalté. Ce contrat étant constitué d’actes de servitude innés pour magnifier la Face de Dieu. 

Du reste ce 18 Safar constitue le jour le plus important de l’histoire du Sénégal. Il matérialise par le mouvement socio religieux créé, un éveil national qui n’a pas fini de marquer d’une empreinte indélébile la marche de l’humanité. Ceci en ce que Serigne Touba ne fut pas seulement le plus grand soufi de l’Islam ou le dépositaire de l’orthodoxie islamique mais demeura une figure exceptionnelle de la résistance au colonialisme lui opposant, en lieu et place des djihads violents, la pacifique dignité d’africains priant et travaillant. Ainsi nous pouvons dire avec assurance qu’au banquet de l’universel le Saint de Touba a apporté l’événement religieux le plus original du monde après le pèlerinage de la Mecque. 

Le Magal de Touba constitue avant tout l’expression ou la reconnaissance de l’unicité de Dieu car la vie de Serigne Touba se résume à cela.  Son œuvre monumentale se conjugue au thème central du monothéisme par la célébration de la singularité du Seigneur maître des mondes. Par la conséquente il suivit bien les traces du Prophète Mohammed (psl). En effet dès un bas âge Cheikhoul Khadim fit de l’Unicité de Dieu une ligne de conduite infranchissable et à ne jamais sacrifier sur l’autel de la compromission. Par exemple lors du rappel à Dieu de Serigne Mame Mor Anta Salli, Serigne Taïba Mohamed Ndoumbé de Sill lui demanda de les accompagner pour que le Damel puisse lui présenter ses condoléances. Sa sèche réponse montrait toute sa détermination à se prévenir de toute idée d’associanisme : « je ne cherche des honneurs qu’auprès du Seigneur suprême. », répondit-il avant d’écrire plus tard : « je ne crains que mon Roi et n’espère qu’en Lui. Comment mettrai-je mes affaires entre les mains de ceux qui sont incapables de gérer leurs propres obligations… ? »

Extrait discours Serigne Khadim Lô, Magal 2019

Khadimrassoul.net

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