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YOONE WI : Serigne Mahib Gueye

De son vrai nom Habibou, Serigne Mahib Gueye fut remis à Serigne Touba par son père Serigne Modou Gueye Yacine. En effet, accompagné de son fils, Serigne Modou Gueye pris un jour le chemin de la mauritanie pour remettre au Cheikh des présents, comprenant un cheval et l’argent de l’époque appelé « ngourde ». Arrivé un lundi, il remit les présents ainsi que son fils Serigne Mahib à Cheikhoul Khadim puis lui tint es propos : « Après une prospection méticuleuse je me suis rendu compte qu’en vérité vous seul méritez que l’on travaille pour vous, vous seul méritez que l’on vous comble (d’argent) et qu’on dépense ses bien pour vous. Malheureusement, je ne suis plus en âge de fournir de gros efforts et ma bourse s’est désemplie. Celui-là (Serigne Mahib) est le fils que je préfère le plus parmi mes enfants, je vous le donne à tout jamais. Même si je me retrouvais dans une case en flamme, qu’il ne vienne pas à ma rescousse sans votre consentement ». Il s’en suivit une brève discussion au terme de laquelle le Cheikh accepta son présent et sa requête.

C’est alors que Serigne Mahib fit son entrée dans la sphère du Cheikh, en Mauritanie où il débuta son apprentissage du Coran et mémorisa plusieurs Khassaïdes qu’il s’habituait à déclamer.  

Plus tard, Serigne Mahib suivit le Cheikh au Djolof puis à Diourbel, mais quelque temps après Serigne Touba le mis en rapport avec un autre disciple du nom de Serigne Makhtar Khary Diop avec il s’installa alors à Ndame auprès de Serigne Abdou Rahman Lô. Il y apprit par cœur beaucoup de khassaïdes de Serigne Touba, les calligraphiait et il prit l’habitude de les déclamer à haute voix jusqu’à ce que ses talents de chanteur furent reconnus par toute la communauté de Ndame, où il cultivait la terre en même temps. En effet il combinait son activité avec les travaux champêtres et il était un fin travailleur qui aimait beaucoup travailler la terre.

A la naissance de Cheikh Mouhamadou Mourtada, Serigne Ndame envoya Serigne Mahib auprès du Cheikh afin de lui apporter l’information et de donner un nom au nouveau-né.

Serigne Mahib a rapporté que durant cette visite, le Cheikh a demandé devant un groupe de disciple, lequel lequel d’entre eux était en mesure de déclamer le Khassida intitulé « Haama daksashin ». Personne ne répondit. Serigne Mahib souffla à Serigne Massamba qui était à côté qu’il était en mesure de le faire. Celui-ci le désigna alors du doigt en disant au Cheikh : « en vérité, il le connait par cœur ; votre disciple que vous aviez envoyé à Ndame pour étudier soutient qu’il peut le déclamer ». « Hum, Habibou lèves-toi et chante le », rétorqua le Cheikh. Serigne Mahib s’exécuta. Lorsqu’il eut terminé, le Cheikh formula des prières pour lui puis il rentra auprès de Cheikh Abdou Rahman Lô.

Quelques temps après, le Cheikh voulut écouter le même khassida mais encore une fois personne ne fut en mesure de le faire. Il leur rappela qu’un jour un de ses disciples, venu de Ndame, avait comblé ce souhait. Serigne Massamba écrivit aussitôt une lettre à Serigne Ndame lui notifiant que Serigne Mahib devait venir dans les plus brefs délais avec toutes ses affaires.

A son arrivé, Serigne Massamba l’introduisit immédiatement chez le Cheikh. Quand il eut fini la déclamation, Cheikh Massamba dit à Serigne Touba : « ce bonhomme s’entend bien avec Ibra fall Bouba (dirigeant du groupe qui chantait les khassaïdes). » Le cheikh ordonna alors qu’il fasse partie du groupe qui déclamait ses écrits ; et en l’absence d’Ibra Fall Bouba c’est lui qui dirigeait le groupe.

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