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YOONE WI : Témoignages sur Serigne Bassirou Mbacké Ibn Cheikh Abdoul Khadre par ses contemporains

Les Sénégalais l’ont découvert lors de la 113ème édition du Magal en 2010. Il était intronisé coordonnateur général de l’évènement religieux, en remplacement de Serigne Galass Kaltom Ibn El Hadji Mouha­madou Lamine Bara. 
Très tôt, ce dernier l’avait choisi comme un de ses bras droits. Suivi de Serigne Sidy Moukhtar. Quand celui-ci fut rappelé à Dieu, Serigne Mountakha Mbacké l’a confirmé au poste de porte-parole.
C’est le titre de «disciple» que le porte-parole du khalife général des mourides a toujours préféré. Même s’il a été la cheville ouvrière de la famille de Bamba, notamment dans la rénovation de la grande mosquée de Touba et la construction de Massalikoul Jinaan.
Cheikh Bassirou Mbacké Ibn Serigne Abdoul Khadre, né en 1976, a fait toutes ses études au daara de son oncle paternel Serigne Souhaïbou Mbacké à Touba. C’est le fils cadet de Serigne Abdou Khadre Mbacké et Sokhna Daba Bousso. Le jeune frère de Serigne Moustapha Mbacké est présenté com­me « un homme rigoureux, qui fonctionne avec des principes ». 
Cheikh Bachir, appelé affectueusement Serigne Bassirou Mbacké Abdoul Khadre serait de l’avis de ses proches, « un homme bien qui aide son prochain ». Des voisins ont témoigné dans les colonnes du journal Le Quotidien, il y a deux ans : « Il est généreux et très respectueux des autres. Nous ne nous plaignons de rien car, il partage tout avec nous. Lorsque, vous lui soumettez un problème, il le règle facilement. »
Le président de la Com­mission culture et communication du comité d’organisation du Magal lui déroule le tapis rou­ge. « Cheikh Bass bénéficie de la confiance des khalifes. C’est extrêmement important. Il le mérite par son ouverture et son esprit de conciliation. C’est un rassembleur, puisqu’il a pu réunir toute la communauté mouride et toute la famille de Cheikh Ahmadou Bamba autour de sa personne. La fonction de porte-parole du Khalife général des Mourides n’est pas une mince affaire, surtout lorsqu’arrivent des élections extrêmement difficiles, comme la présidentielle de février-mars 2012 », se souvient Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Ibn Gaïndé Fatma.
Lui qui avait confié bien des témoignages sur son oncle dans les colonnes du journal de la cité Djily Mbaye :  «Porte-parole (…), il n’a jamais été pris à défaut. Il (cheikh Bass) a pu la traverser sans encombre, en déjouant tous les pièges (…). C’est le khalife qui a décidé et il l’a suivi, tout le monde se retrouve dans le comité d’organisation du Magal qu’il a mis en place. Ce n’est pas une mince affaire. Le porte-parole a mérité la confiance du khalife de Touba parce que tout ce qu’il entreprend, il le fait avec la famille de Cheikh Ahmadou Bamba. Il a toute la communauté mouride derrière lui. Il se réfère toujours au khalife, dont il ne travestit jamais la pensée ni les paroles. C’est extrêmement important. C’est aussi un érudit. » 
Cheikh Bass, comme l’appellent les intimes, est le trait d’union entre le Khalife et les hommes politiques. La voix de la mouridya est décrite par le journaliste Abdoulaye Bamba Sall, interrogé il y a quelques temps par Le Quotidien, comme « un homme disponible, généreux ». Pourquoi ? « Parce qu’il gère des milliers de cas sociaux et cela dans la plus grande discrétion. Diplomate, il gère des dossiers brûlants.»
Cheikh Mbacké Sakho, ancien ministre conseiller du chef de l’Etat en charge des Affaires religieuses, saluait un homme cérébral, dans Le Quotidien : «Il est très endurant. Il est très proche de Dieu et il aime beaucoup Serigne Touba. Il lit le Coran et les xassaïdes du petit matin jusqu’à midi. Il ne dit jamais du mal de quelqu’un et n’est pas rancunier. C’est un fervent défenseur de la confrérie mouride. »

Source : Dakaractu.com

Khadimrassoul.net

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