18 JUIN BISSOU XEWËL

SPECIAL 18 JUIN : Serigne Khadim Lô, la réalisation de la promesse de Serigne Touba à Serigne Modou Lô Isseu

Descendant de l’illustre GAYDEL, Serigne modou Lô Isseu a vécu, selon les témoignages de certains de ses fils, entre 1876 et 1953 soit 77 ans. Son père Mame Dame Khoudia Diabou est fils de Gaydel, quant à sa mère Sokhna Isseu Dieye Diop est fille de Ahmadou fa khoudia, fils de Ndiaga Isseu, fils de Mactar Ndoumbé Diop fondateur de Coki. Ses frères ainés furent Serigne Mor Isseu Diop fils de Lat-Dior, ensuite Serigne Massamba Mbacké avec qui il était très proche. Il avait Comme petit frère : Serigne Amsatou Lô de Ngabou, Serigne Abdou Karim Lô et Serigne Ibrahima Lô. Tous ces fils de Sokhna Isseu étaient des figures de proue du mouridisme naissant.

Serigne Modou Lô Isseu a très tôt maitrisé le Saint Coran et les sciences religieuses à savoir : la jurisprudence islamique, la sémantique, la théologie musulmane et le soufisme. Il avait partagé la même daara, à plusieur reprise, avec Cheikh Massamba Mbacké.

Il a fait acte d’allégeance à Serigne Touba alors qu’il était tout jeune et qu’il venait juste de terminer ses études. En cette période, le Cheikh venait de quitter le Djoloff pour s’installer à Daroul Manaane au Kayor. Après son allégeance, Serigne Modou Lô Isseu suivit Serigne Touba, et depuis lors il n’a jamais songé retourner chez lui. Cet acte matérialisait ainsi son engagement à servir Khadimou Rassoul et constituait une preuve de son désintéressement des choses de ce bas monde.

Durant son séjour en Mauritanie, Serigne Touba a envoyé une requête aux disciples qui était à sa résidence de Diourbel : elle consistait à transporter une malle qui contenait ses bagages en Mauritanie mais avec des conditions exceptionnelles. En effet Khadimou Rassoul exigeait que cette malle ne soit pas transportée par charrue ni à dos de chameaux et elle ne devrait pas toucher le sol durant tout le voyage.

Parmi tous les grands disciples qui étaient à Diourbel ce jour-là, seul Serigne Modou Lo Isseu avait pris l’engagement de remplir cette mission. Il déclara à cet effet que même si son physique n’était pas à la hauteur, sa volonté et sa conviction lui permettraient d’accomplir cette Tâche et comme raison il évoqua que le rang de serviteur privilégié du prophète qu’avait obtenu Serigne Touba n’était pas dû à son physique.

Il porta alors la malle sur sa tête en direction de la Mauritanie pour y retrouver khadimou Rassoul. Cette route était parsemée d’obstacles de toutes natures (bandes armées, animaux sauvages). Durant son périple, Il subit des peines inexplicables et de toutes formes comme l’attaque d’une bande armée qui finit par le blesser en lui plantant une flèche dans le ventre. Secoué par la fatigue et les douleurs, Serigne Modou Isseu n’a jamais pensé mettre la malle du Cheikh à même sol pour ne pas faillir aux recommandations de son maitre.

A son arrivée en Mauritanie, Serigne Touba, après des jours d’attente, l’accueillit à bras ouverts, en compagnie des autres disciples, les larmes qui coulaient le long de ses joues. La malle qu’il portait s’était tellement agrafée à sa tête qu’en le dépossédant de ce fardeau, une majeure partie de ses cheveux et une partie de la peau fut arrachée. Et pour soigner la blessure au ventre causée par les agresseurs, Serigne Touba enleva la flèche et prépara des soins de ses mains bénites, avant d’entourer la plaie de Serigne Modou Lô Isseu par son propre écharpe.

Ce jour fut pour ce descendant de Gaydel celui de la grâce et de l’agrément.

Aussitôt, khadimou Rassoul lui demanda de formuler tous ses vœux pour qu’il les réalise à l’instant. Serigne Modou Lô Isseu lui répondit qu’il ne voulait rien des choses de ce bas monde même pas une natte. Il lui déclara ensuite : « mon vœu le plus cher est que le jour du jugement dernier, je puisse sauver tous les disciples mourides en les menant au paradis ». Le Cheikh lui répondit que ceci était déjà réalisé et Il lui demanda de formuler un autre vœu. Pour cette dernière requête Serigne Modou Lo Isseu répondit qu’il ne voulait rien de ce bas monde et que seul Son Être (lui Cheikhoul Khadim) était ce qui l’importait dans cette vie, et que tous ses bienfaits et grâces ne devraient être dévoilés qu’au jour du jugement dernier.

Il fut comblé de grâces par Serigne Touba qui lui fit savoir que parmi ses descendants, il lui réserverait un petits fils qui porterait son nom (Khadim) et qui serait son héritier légitime Lui Serigne Touba. Ensuite le Cheikh lui consacra le fait que toute personne qui verrait la cicatrice causée par la malle sur sa tête, sera épargné des flammes de l’enfer, en plus du fait que quiconque pose son pied là où un membre de sa descendance est passé, entrera irrémédiablement au paradis.

Ainsi l’apparition de Serigne Khadim Gaydel Lô un certain 18 Juin est sans équivoque la matérialisation de la prophétie de Serigne Touba à Serigne Modou Lô Isseu en guise de récompense pour la bravoure et la foi dont a fait preuve le descendant de Gaydel et fils de Dame Khoudia Diabou

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