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Le jeûne du mois de ramadan, une prescription Divine aux vertus thérapeutiques!

Le nom ramadan a été donné au neuvième mois du calendrier lunaire dans le monde arabe bien avant l’avènement de l’islam. Le mot lui-même est dérivé de la racine sémitique « R-M-D » composée de « rā », « mīm » et « ḍèl », qui désigne la chaleur de l’été. Il est rapporté que la plupart du temps, dans le calendrier préislamique, le mois tombait en été.

Après la venue de l’Islam, le Ramadan est considéré, entre autre, comme le mois de la charité car, lorsqu’il s’achève, le fidèle doit s’acquitter d’une aumône : il s’agit de la « zakât al-fitr ». Il est aussi le mois au cours duquel de nombreux événements importants de l’histoire de l’islam y ont eu lieu et sont commémorés jusqu’à nos jours.

Parmi ces événements nous pouvons citer la bataille de Badr qui a lieu le 17ème jour dudit mois. Ce jour fut certes mémorable en ce qu’il marque le triomphe de la foi et le début de la reconnaissance de la force musulmane à travers le monde ; ceci étant matérialisé par la victoire d’une minorité de croyant jadis oppressé et persécuté, sur un nombre de mécréants triplement plus grand, lors d’une bataille au bord des puits de Badr en Arabie.

Nous pouvons également mentionner, parmi les événements incontournables du mois de Ramadan, la nuit de la destinée ou encore « Laylat Al-Qadr ». Elle est considérée comme une nuit inégalée en contenance en terme de bienfait car le coran nous affirme qu’elle équivaut à plus d’un millier de mois consacré à l’adoration de la Divinité suprême.

Ceci étant, ce qui donne au mois de Ramadan tout son charme et sa grandeur c’est le jeûne. A ce propos, le jeûne du mois de Ramadan constitue l’un des cinq piliers de l’Islam. Au cours de ce mois, les musulmans ayant l’âge requis selon les grandes écoles de l’islam doivent obligatoirement jeuner et il ne leur est permis aucune forme de consommation durant la journée. Par ailleurs, l’aspect obligatoire du jeûne durant ce mois si éminent est apparu sous différents formes à travers le Saint Coran, comme en atteste le Seigneur dans la Sourate « Al Baqara » au verset 183 : « Ô vous qui croyez ! Le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit aux générations qui vous ont précédés. Peut-être craindrez-vous Dieu. ». Cependant dans le verset qui suit le Tout-Puissant apporte une certaine souplesse à l’encontre de celui qui ne rassemble pas les conditions sanitaires ou circonstancielles requises. Il s’agit notamment du verset 184 qui dispose : « Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d’autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter qu’avec grande difficulté, il y a une compensation : nourrir un pauvre… ».

Le mois de Ramadan, constituant un intervalle de miséricorde divine, est une période privilégiée par les saints dans le cadre des actions spirituelles communautaires à grande échelle.

De plus il nous rapporté que : « Jeûner est non seulement une thérapie, mais elle régénère aussi le corps. Il est scientifiquement démontré que les cellules souches du corps humain se régénèrent après trois jours de jeûne et son système immunitaire est au top de sa performance. Jusqu’à nos jours il n’existe pas de remède plus efficace que le jeûne. Sa pratique régulière permet d’arrêter la production de l’enzyme k, ce qui ralentit nettement le vieillissement. Alors on comprend aisément les propos du prophète Mouhammad quand il disait aux musulmans : « jeûnez! Et guérissez ». »

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