Pass - Pass

PASS-PASS-Le contentement du décret Divin: le plus haut degré de certitude !

L’auteur du Kût dit : « Un dévot qui avait adoré Dieu longtemps entendit au cours d’un rêve quelqu’un lui dire : “La bergère Telle sera ta compagne dans le Paradis”. À son réveil, il chercha la bergère. Quand il la trouva, il l’invita à rester trois jours dans son hospitalité. Le dévot se rendit compte que durant les trois jours, la bergère dormait quand il passait la nuit en prière et qu’elle mangeait quand il jeûnait. Ainsi finit-il par lui demander : “Tu ne fais rien de plus que ce que j’ai vu ? – Non”, répondit la bergère. Quand le dévot lui demanda avec insistance de lui dire tout ce qu’elle faisait, elle dit : “J’ai en fait une petite qualité qui consiste dans le fait que quand je suis en difficulté, je ne souhaite pas retrouver la tranquillité et que quand je suis malade, je ne souhaite pas recouvrer ma santé et que quand je suis sous le soleil, je ne souhaite pas être à l’ombre. – Alors, la main sur la tête, le dévot dit : Et tu considères ceci comme une petite qualité ! Pourtant c’est une qualité que les dévots sont incapables d’acquérir” ».

Ensuite, l’auteur susmentionné dit : « Abu Darda a dit : “Le contentement des décrets divins constitue le sommet de l’endurance des sentences de Dieu ».

Puis il a cité le hadith qui dit : « Quand Dieu aime un serviteur, Il le met à l’épreuve ; s’il demeure ferme, Il le choisit, et s’il le trouve satisfait, Il l’élit ». En commentant cet hadith il écrit : « La pureté du cœur, la générosité d’âme et le fait de donner de bons conseils aux Musulmans caractérisent la conduite des nobles Véridiques ». Plus loin il dit : « L’endurance des sentences divines constitue la station des simples croyants, tandis que l’agrément constitue celle de ceux qui ont acquis la certitude ».

(…) Ainsi la satisfaction de Dieu, de la part du Cheikh, à l’état d’épreuve, de misère et d’expatriation relève de sa joie du fait que son Seigneur S’occupait de lui, joie résultant de sa conviction du bon Entretien par Dieu de ses affaires.

Aussi le Cheikh exprime-t-il sa satisfaction des Sentences divines quand il dit : « Je suis satisfait du Maître Très-Haut qui a promu mon cœur et m’a contenté. Quel Généreux Seigneur » ! Vous voyez qu’il n’était satisfait des Sentences que parce qu’elles découlaient de la belle Action du Maître, ce qui est un fruit de son contentement du destin.

Extrait Minanoul Bakhil Khadim

Khadimrassoul.net

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *