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PassPass[36]: La patience : un principe fondamental de l’islam

En voyant une époque sombre comme la notre se profiler, où la quête de l’argent, du pouvoir et de la renommée occuperait une place très importante dans le quotidien des sociétés, Serigne Touba avait appelé au Djihadou Nafs afin de surmonter ces entraves qui font office d’obstacle sur le chemin qui mène à Dieu et à la paix intérieure.
Ces obstacles qui ponctuent nos vies se manifestent par des épreuves de toutes sortes que le Seigneur Tout Puissant affirme d’ailleurs dans le Saint Coran : « Et Nous vous éprouverons certainement par un peu de peur, de faim, de pertes de biens, de gens et de récoltes; mais annonçons la bonne nouvelle à ceux qui sont patients. » (Coran 2:155)
Ainsi, pour passer au travers de ces épreuves, dans cette vie de labeur et de luttes, la patience est essentielle. 
Il s’agit de cette patience dont les compagnons élus du Prophète Mohamed  (PSL) et lui-même ont fait preuve lorsqu’ils ont subi toutes sortes d’attaques et de provocations avant leur triomphe de Badr; il y allait des lapidations, de l’exil en Abyssinie, des tortures, des invectives etc.
Serigne touba avait aussi fait de cette patience un principe essentiel dans sa quête et dans l’éducation des disciples. D’ailleurs Serigne Bassirou Mbacké témoigne à ce sujet que:  » le Cheikh savait supporter maintes douleurs, braver les plus graves perils avec calme et patience sans se laisser aller à la colère, que pour plaire à Dieu. Il supportait l’effort. C’etait un plaisir pour lui de travailler continuellement en se donnant à sa tâche corps et âme. Il faisait preuve de générosité et de bonté dans le bonheur, de patience et de fermeté dans le malheur. Il affrontait les obstacles sans se soucier de personne”.

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