…En ce qui concerne le adiya, (présent que le disciple donne à son guide spirituel) nous nous référons à Khadim Rassoul qui nous dit: « le Mouride ne doit jamais cesser de donner le adiya à son marabout, à la hauteur de ses moyens. »
Par ricochet, sachez que le plus important ne réside pas dans la valeur quantitative ou qualitative du présent qu’on donne. Mais le adiya est davantage un symbole qui fortifie le lien qui relie le disciple qui est dans une quête de la Divinité, à son guide spirituel qui est par ailleurs son intercesseur entre lui et le Tout-Puissant.
Donc il ne faut ni sous estimer ni surestimer ce que l’ont donne en guise de adiya.
> Ceci d’autant plus que le présent qu’on donne pour adiya est revalorisé considérablement le jour du jugement dernier de sorte que 5 francs ici-bas y sera rétribuer à hauteur de 70000 francs d’après Serigne Touba.
Pour ceux à qui les mathématiques poseraient des problèmes, comprenez simplement que la primauté du adiya sur, par exemple l’aumône, n’a d’égal que la prééminence du guide spirituel avéré devant le mendiant.
Serigne Khadim Gaydel Lô