Le mouridisme est basé sur une doctrine claire et concise qui donne lieu, notamment, à des recommandations et à des prescriptions.
Son fondateur lui-même, en l’occurrence Cheikh Ahmadou Bamba, nous enseigne à travers ses écrits les caractéristiques qui permettent d’identifier le mouride véridique.
Dans le texte, le Cheikh notifie que le disciple doit éprouver envers son guide spirituel un amour permanent et sincère. Il faut noter que cet amour est le parchemin qui guidera les pas du disciple dans le sentier qui mène au Seigneur; par conséquent il lui faudra s’assurer à tout moment de la véracité de ce lien sentimental. Le Cheikh ajoute qu’en plus de cet amour sincère et permanent, le mouride doit à son guide spirituel une obéissance immédiate et inconditionnelle à tout instant, peu importe les circonstances ou la finalité; ceci même si sa vie en dépend. Cette déontologie doit avoir comme fondement une confiance inébranlable du disciple en son marabout. Cheikhoul Khadim nous dit également qu’il est formellement interdit au disciple mouride de s’opposer à la volonté de son guide spirituel, que cela soit secrètement ou ouvertement.
Dès lors, il faut faire très attention aux idéologies externes qui infiltrent nos sociétés et qui œuvrent pour la disparition de toute forme d’autorité religieuse.
La reconnaissance de l’autorité du guide spirituel est ce qui confirme le statut du mouridoulahi.
Je rends ainsi un vibrant hommage à notre guide et khalife général, Cheikh Sidy Moukhtar Mbacké qui, en plus d’être l’autorité suprême de la mouridiya, est un garant incontournable du développement et de la prospérité de l’islam.
J’invite, de ce fait, tous ceux qui se réclament de l’héritage de Cheikhoul Khadim, et tous les disciples à se soumettre à son autorité et à appliquer ses « ndigëls » même s’ils semblent ne pas nous arranger.
D’ailleurs le « ndigël » trouve tout son sens dans son application malgré soi.
Serigne Khadim Gaydel Lô