A l’image des prophètes cité pour leurs miracles, à des époques et dans des contextes différents, Khadim Rassoul dit :
« Mon miracle, ce sont mes écrits réalisés dans le service voué au partisan [le prophète (PSL)], et Allah le Maître de la noblesse a été fécond envers moi »
Nous devons savoir, qu’aucun des éléments du patrimoine Mouride, n’est égal à ses écrits, et rien ne le sera jamais plus. Une énorme considération doit leur être accordée au point qu’à chaque déclamation, l’euphorie nous conditionne à claquer les doigts comme le faisait notre vénéré Maître Khadim Rassoul. Et lorsque Ce dernier prononçait un intitulé ou seulement un mot dans un titre, alors cheikh Massamba et les autres se mettaient aussitôt à déclamer le panégyrique ainsi désigné. De loin on pouvait percevoir le claquement de ses doigts.
D’autre part, le prophète Mohamed (PSL) était un illettré ne sachant ni lire ni écrire car si tel était le cas les mécréants diraient, qu’il était l’auteur du Saint Coran. C’est la raison pour laquelle lorsque se fit sentir le poids de l’âge, il mit à ses côtés des jeunes très futés comme Abdoul Lahi Ibn Abbas à qui on collait l’étiquette « d’érudit de la communauté » de même qu’Abi Hourairra qui se chargeait de recueillir ses paroles [les hadiths] ainsi que son épouse Aïcha.
Khadim Rassoul a dit qu’il lui incombait, en tant que serviteur, et par considération pour son bien-aimé, de pallier ce déficit en plongeant dans l’étude des sciences. Il a sa vie durant respecté cet engagement ce qui lui a valu d’être l’abreuvoir des assoiffés de sciences.
Comme le dit cheikh Moussa Kâ :
« La précellence faisait que l’envoyé ne pouvait ni écrire ni chanter lui-même ses éloges, et c’est la raison pour laquelle Il honora son serviteur, (Serigne Touba) en le lui recommandant. »
Serigne Khadim Gaydel Lô Borom Ndame