Dans la tradition musulmane, l’Aïd-el-Adha ou Tabaski, commémore la soumission du prophète Ibrahim à Dieu, ceci vers 2000 avant Jésus-Christ. Ce rite évoque un événement historique important chargé de symbole,il s’agit du sacrifice d’Ismaël par son père Ibrahim, par soumission à l’ordre divin et par obéissance absolue, à la suite de l’inspiration reçue dans un songe.
Dans le Coran, il est indiqué qu’Ismaël, élevé dans la foi, se plie sans sourciller à l’exhortation divine : « Ô mon cher père, fais ce qui t´est commandé : tu me trouveras, s´il plaît à Allah, du nombre des endurants » (Coran 37, 99 à 112). Mais à l’instant où Ibrahim s’apprête à égorger son fils, l’archange Jibril (Gabriel), envoyé par Allah, remplace au dernier moment l’enfant par un bélier. Selon les écritures saintes musulmanes, l’événement aurait eu lieu à proximité de la Mecque. En commémoration de cet épisode, les musulmans sacrifient un mouton, lors de l’Aïd-el-Adha.
La commémoration se déroule en deux étapes à savoir la prière de la fête et le sacrifice.
Concernant la prière, elle est traditionnelle, donc ne revêt pas un caractère obligatoire. De ce fait elle doit être effectuée en dehors des mosquées et en sont exemptés les femmes et les voyageurs sauf si ces derniers se trouve à la Mecque.
La prière doit être effectuée entre le moment où le soleil s’est entièrement levé et la fin de la matinée ; à noter qu’en dehors de ce temps imparti ladite prière ne pourrait être effectuée ultérieurement en guide de réparation.
Pour ce qui est du sacrifice, il doit se faire, selon la tradition, avec un couteau parfaitement effilé. D’après la loi islamique, c’est au chef de famille d’accomplir la tâche sacrificielle, en couchant l’animal sur son flanc gauche, la tête tournée vers La Mecque. Il ne peut opérer qu’après la prière de l’Aïd, suivie d’un prêche de l’imam.
Placée sous le signe de la solidarité, cette fête est donc l’occasion, pour les musulmans, de resserrer les liens de la communauté.
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